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Biodiversité et économie, pourquoi leurs destins sont liés

À l’heure où la biodiversité ne cesse de reculer, une réflexion s’impose sur les pressions exercées par notre modèle économique, et sur la nécessité d’une approche plus positive de ces enjeux.

Peut-on exploiter de façon infinie un monde dont les ressources sont limitées ? C’est à cette question existentielle que les scientifiques tentent de répondre face à la raréfaction accélérée de la biodiversité.  Car depuis la révolution industrielle, on estime que notre planète a perdu entre 35 et 40 % de sa biodiversité. Antoine Cadi, président de Biodiv’AM, Tetras Innovating for Nature et de Restore, tire la sonnette d’alarme. Pour lui, « tout va très vite, et la principale cause de ce désastre c’est l’Homme et son modèle économique de croissance ».

Les services écosystémiques menacés par nos modèles de croissance

Mais comment en est-on arrivé là ? Antoine Cadi cite l’altération des « services écosystémiques », qui avant leur disparition progressive, permettaient aux écosystèmes de se maintenir naturellement. L’exemple souvent donné est celui de la pollinisation, un service rendu à la nature par les insectes, mais qui l’est de moins en moins à mesure qu’ils disparaissent. Considérés pendant trop longtemps comme « gratuits » par nos sociétés, ces services ont été largement exploité sans jamais être restaurés, ce qui pénalise en retour toute une série de secteurs économiques. « Aujourd’hui, on estime que près de 50% du PIB mondial repose sur ces services. » souligne Astrid Liedes, analyste finance responsable – Actifs cotés et hybrides, Sienna IM. Parmi les autres chiffres illustrant cette interdépendance: le fait que 72 % des entreprises européennes seront confrontées à des problèmes économiques du fait de la dégradation des écosystèmes.[…] Pour lire la suite de l’article, téléchargez le en cliquant sur le lien.

 

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