« La comptabilité écologique : la biodiversité comme source de redevabilité »
Hébergée par la Fondation AgroParisTech, la Chaire Comptabilité Ecologique – dont Sienna IM est mécène – se démarque par son approche basée sur la « soutenabilité forte » des écosystèmes, explications.
“La comptabilité écologique implique d’être comptable vis à-vis de la biodiversité, c’est ce que l’on appelle la redevabilité”. Pour Alexandre Rambaud et son collègue Clément Feger, tous deux chercheurs et maîtres de conférence à AgroParisTech, la vision de la Chaire de comptabilité écologique qu’ils animent est axée sur la « soutenabilité forte », c’est-à-dire l’idée que la nature est source de responsabilités, rendant redevables les populations et les acteurs publics ou privés qui l’exploitent. Leurs travaux vont s’intéresser à des indicateurs de « bon état écologique » des milieux naturels, comme base de leur réflexion comptable.
Exploiter la biodiversité engendre une « dette écologique »
Cette « soutenabilité forte » s’oppose à l’idée que la nature est un actif et qu’elle est substituable à des capitaux. « Pour nous, la nature est une dette qu’il va falloir Rambaud. En d’autres termes, l’exploitation d’un écosystème implique qu’il devra être rétabli selon des objectifs scientifiques bien précis. Pour s’assurer que cette « dette écologique » est bien restituée par les organisations qui en font usage, la Chaire prône une approche engagée de terrain. « On se fixe des objectifs écologiques, on regarde les actions à mener pour améliorer les écosystèmes et les coûts nécessaires pour les mettre en œuvre »[…] Pour lire la suite de l’article, téléchargez le en cliquant sur le lien.
Télécharger l'article