La préservation de la biodiversité, essentielle pour l’économie et les entreprises
De nombreux secteurs économiques dépendent de la biodiversité. Encore faut-il pouvoir évaluer leur impact sur la nature, en se dotant de données et d’indicateurs communs.
2022 est à marquer d’une pierre blanche. Lors de la 15e Conférence des parties sur la biodiversité (COP15), le cadre mondial de la biodiversité de Kunming-Montréal a été adopté par 196 pays en décembre de cette année-là.
L’occasion d’établir un plan d’action ambitieux en faveur d’un monde qui vivrait en harmonie avec la nature. L’objectif : redevenir une humanité positive pour la biodiversité, marquée ces dernières années par la destruction des habitats naturels, la montée en puissance des espèces envahissantes, le changement climatique, la surexploitation des ressources naturelles… « Cette COP 15 s’est donnée 23 cibles qui touchent à la fois les États, les acteurs économiques mais aussi le milieu de la finance, incité à innover, à inventer de nouvelles formes de déploiement du capital qui soit plus douces pour la nature, se félicite Jérôme Dupras, universitaire québécois, écologue, Président d’Habitat. C’est le cas par exemple des paiements pour services environnementaux de finance durable et des biocrédits. Aussi des acteurs comme Sienna réfléchissent-ils désormais à des modèles alternatifs qui protègent la biodiversité. D’autres cibles touchent des secteurs économiques qui ont un impact spatial ou une relation directionnelle avec le vivant. » A l’échelle internationale, des données montrent, en effet, que plus de la moitié du PIB mondial est directement dépendant de la biodiversité. […] Pour lire la suite de l’article, téléchargez le en cliquant sur le lien.
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