La réglementation évolue en faveur de la biodiversité
Le cadre législatif international, particulièrement en Europe, incite les entreprises à s’interroger sur leurs enjeux en matière de biodiversité. Ces réflexions viennent nourrir les décisions de financement et d’investissement des institutions financières qui, dans le même temps, affinent leurs convictions sur les risques et opportunités qui en découlent.
Beaucoup d’acteurs économiques, et donc ceux qui les financent, sont dépendants de la biodiversité alors même que leurs activités ont un impact parfois négatif sur la nature. Cette dépendance aux services écosystémiques introduit un risque sur leur capacité à rembourser un crédit ou influe leur cours de bourse. La BCE a calculé qu’environ 72 % des entreprises de la zone euro étaient très dépendantes des services écosystémiques et que celles-ci représentaient près de 75 % de tous les prêts d’entreprise accordés par les banques européennes. La Banque de France estimait, de son côté, que 42 % des actions et obligations d’entreprise détenues par des institutions financières françaises étaient fortement ou très fortement dépendantes à au moins un service écosystémique.
Pour assurer la stabilité financière des économies, les institutions financières commencent donc à nourrir des attentes très spécifiques sur la bonne gestion des questions liés aux enjeux biodiversité. Mais si la gestion des risques liés au changement climatique est compliquée à appréhender, celle des risques liés à la nature l’est bien plus encore, au regard de la complexité du sujet.[…] Pour lire la suite de l’article, téléchargez le en cliquant sur le lien.
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