Opinion : « Assurance vie et PER : préparer sa retraite avec un profil offensif »
Par Xavier Collot – directeur général actifs cotés et hybrides, Sienna IM pour Le Revenu
Cette question est d’autant plus cruciale que peu d’épargnants estiment que leur future pension, issue du système de retraite par répartition, suffira pour répondre à leurs besoins financiers, une fois tournée la page de leur vie professionnelle.
Ce constat impose ainsi de mettre en œuvre une stratégie patrimoniale de long terme, accessible et compréhensible, susceptible de valoriser votre capital et de le couvrir contre l’inflation.
Allocation diversifiée
Or, une stratégie patrimoniale de long terme ne peut plus s’envisager sans une allocation diversifiée laissant une part significative aux actifs non cotés. Une évolution encouragée par la réglementation.
Depuis l’entrée en vigueur de la loi industrie verte, le 24 octobre 2024, chaque épargnant souscrivant un contrat en gestion pilotée dans le cadre d’une assurance vie ou d’un plan d’épargne retraite (PER) dispose désormais d’un pourcentage minimum d’actifs non cotés, dont le seuil varie selon le profil de risque retenu et l’horizon d’investissement avant la date de liquidation envisagée.